| | ••• CHAPITRE II ㅡ distordus |
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MESSAGES : 319 PSEUDO : MARVELOUS LAZULI CRÉDITS : sexy mirmir + awesome bro font des miracles ÂGE : 29
| Sujet: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Dim 29 Sep - 15:39 blinded Ils avaient tous déjà tellement brillé - Et on ne voyait qu'eux, bruyants, peut-être si exaspérants mais pourtant oh pourtant, ils étaient si importants. Pulsar. Pulsar étincelait comme jamais il n'avait osé le fantasmer. Rayonnants ils se tordaient des rêves les plus affriolants élégants épuisants dansant avec les étoiles de leurs yeux Pulsar Pulsar vivait vraiment maintenant, Humains comme Pulséens se poussaient impatients, comme si tout avait toujours été comme si leurs destins avaient toujours été liés, tout se passait si bien oh Pulsar ne faisait qu'un - Un sourire, quelques poignées de main, et tout ne pouvait que se passer bien ; Il avait tracé le chemin. Et pourtant - « Mes amis ! Je suis heureux de vous voir si nombreux aujourd'hui – Votre Roi s'ennuyait de vos jérémiades. » Il était si fier Phoebus, ses drôles de petits yeux vibrant de gauche à droite, la joie dans le cœur la lumière les couleurs il ne voyait que, du haut de sa ridicule petite estrade, son peuple qui écarlate de vie se bousculait d'une insolente harmonie. Ce n'était qu'une journée comme les autres n'est ce pas. Une énième convocation, énième discours certainement énième fête sûrement, tout se ressemblait tellement finalement et qu'allait-t-il faire maintenant ? Il n'avait pas pu rêver mieux, Phoebus. Sa Galaxie brillait de mille feux, ses enfants ne soufflaient pas la bougie d'un vent de conflit, la vie les baignait de son étonnante simplicité, il avait doucement commencé à oublier, Phoebus - Que sur Pulsar rien n'était jamais terminé. « Bien, comme vous avez été de biens sages petits sujets, et que nos amis sans poils commencent à être de la famille, je pense qu'il serait intéressant - » Il s'était tu, tout à coup, si blanc que même la lune n'aurait pu le cacher. Pâle, pâle comme la lumière qu'il n'avait fait qu'imaginer. Pâle, comme toutes ces couleurs qui soudainement s'étaient envolées. Envolé le temps qui figé une seconde peut-être avait déserté Pulsar, qui factice comme l'harmonie violent comme la torpeur s'était emparé de tout les cœurs. Le blanc le temps oh soudainement - Changement. Et alors qu'aussi vite que tout était parti, Pulsar semblait à nouveau briller comme s'il ne s'était rien passé - Phoebus tombait. Il s'excuse, regarde autour de lui, perdu. Perdu, comme toute la Galaxie. « Je – N'ayez crainte, ce – Il vous faut c-continuer de briller, vous comprenez ? » « Surtout, surtout vous. » Peut-être essayait-il de convaincre son univers avant d'y croire lui même. Car comme monochrome il avait refermé ses bras, et le Roi, Pulséen - Semblait lui aussi, l'espace d'un instant, s'être éteint. démarche Que se passe-t-il sur Pulsar ? La Galaxie semble avoir changé. Un étrange événement vient de se produire lors d'un banal entretien du Roi avec son peuple, et personne ne semble y comprendre grand chose – Phoebus le premier. Ce drôle de phénomène intrigue la Galaxie entière – Qu'est ce que c'était ? Et surtout, pourquoi maintenant, alors que tout Pulsar semblait sereine ? Que veux-donc dire Phoebus ? Il va falloir vous y habituer, désormais. Car les Distorsions font leur apparition sur Pulsar. ••• N'hésitez pas à faire un tour ici, pour apprendre comment vont fonctionner les Distorsions en RP ! ••• Ce Sujet est un sujet d'intrigue – il concerne donc tous les événements suivants, et vous devez le prendre en compte dans vos RPs à partir de maintenant, car Pulsar change. De ce fait, vous pouvez faire intervenir votre personnage à la suite de ce topic, car il était très certainement présent à la réunion organisée par Phoebus. Veuillez ne pas faire une réponse trop longue (10-20 lignes suffiront amplement !) pour montrer comment réagit votre personnage ; comment a-t-il vécu cette première Distorsion ? Comprend-t-il ce qu'il se passe ? Qu'en pense-t-il ? L'avenir de Pulsar se joue maintenant. music © kikuo |
| | | MESSAGES : 100 PSEUDO : Caroline ÂGE : 27
| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Dim 29 Sep - 19:17 C'était une journée particulièrement monotone, comme tous les jours qui défilaient sans que Lucian n'arrivent à les compter. Le temps défilait, mais il n'y faisait plus attention, il n'y avait jamais fais attention; perdu dans ses pensées les plus noires, il observait le Foetus récité l'un de ses grands discours. Les conversations qui bourdonnaient autour lui donnait mal au crâne, Lucian n'aurait jamais du se diriger vers la place publique, il savait pourtant que tous se rassemblaient ici. Habituellement, il se tenait à l'écart, simple observateur; il ne se sentait nullement attaché aux autres, Lucian était le mouton noir, sombre alors que tous brillaient d'une lumière éclatante. L'Étoile royale était ridicule du haut de son estrade, alors qu'il parcourait l'assemblée du regard, il était heureux. Lucian le fixait, tentant de rester debout parmi la foule qui se bousculait un peu; il suffoquait dès qu'il perdait le Foetus du regard, comme si les autres l'engloutissaient, son seul repère était Phoebus. Peut-être Lucian voulait-il briller comme tous les autres, mais que le seul qui pouvait l'aider était cette étoile. Alors qu'il continuait son discours, tout devint blanc. Aussi blanc que lorsqu'il avait traversé le portail. Était-il en train de se réveiller ?
Lucian ne voulait pas se réveiller.
Mais tout redevint normal peu après, comme si rien ne s'était produit. Le Roi s'excusa, rassurant la population. Il était trop tard pour Lucian, la peur s'était inscrit dans son esprit, marqué au fer rouge. Il avait besoin d'explication.
Continuer de briller ? Comment le pouvait-il alors qu'il était déjà éteint avant de poser ses pieds sur Pulsar ?
Il n'arrivait plus à respirer. Alors il bouscula quelques individus, s'éloignant en courant, il ne pouvait plus rester ici. Il ne suffisait pas que de quelques mots pour rassurer un humain au coeur brisé. |
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Dim 29 Sep - 20:08
- Je met une partie sous spoiler vu que j'ai largement dépassé la limite de ligne ._.;; désolé:
Rares étaient les fois où le scientifique s’extirpait de son chez-soi pour venir s’agglutiner dans la foule, encore moins pour écouter le roi. Sans vouloir lui manquer de respect, Stargazer se fichait pas mal d’être gouverné par qui que ce soit et par conséquent de leurs hypothétiques discours. Homme, femme, bestial, artificiel, humain –quoi que cette dernière option aurait été culturellement intéressante à étudier. Enfin, il avait fait une exception, cette fois, sans doute dans le but de s’aérer un peu l’esprit. Un besoin qui lui était venu du jour au lendemain, plus ou moins depuis l’arrivée des humains dans cette galaxie. Peut-être était un besoin nourrit par la curiosité, ou alors l’ennui de s’être exilé si longtemps de toute forme de vie. A l’instant, même ballotté par cette foule mouvante, le corps éthéré ne se sentait pas particulièrement mal-à-l’aise. Oh, il sifflait bien une remarque désagréable sur la dernière personne à l’avoir bousculé et donc froissé ses vêtements, mais son humeur semblait bien meilleure qu’à l’accoutumé.
La tête levée vers le ciel, ses yeux n’observaient pourtant pas les étoiles. Pas cette fois. Non, ils étaient rivés sur le roi. Ha, peut être pouvait-il être considéré comme une étoile à part entière, mais il était loin de ressembler à celle que l’élémentaire avait si longuement observé. Sur sa petite estrade, Phoebus semblait encore plus petit que d'habitude. ‘gaz n’avait jamais fait de rapprochement entre sa taille et celle du roi. A l’instant, il se sentait… Etrangement proche de ce petit être bruyant. Celui dont il remettait sans cesse la logique en question. Mais au fond, il était aussi insignifiant que lui-- Une chose n’allait pas. Quelque chose dans le fond de l’air avait changé. Blanc. Les couleurs s’étaient évanouies. Son cœur se serra soudainement dans sa poitrine, le mouvement soudain de foule l’oppressa, l’étouffa. La peur. La peur venait de le prendre à la gorge. La peur de l’inconnu. Cette peur qu’il aurait dû ressentir à l’arrivée des humains. Puis tout redevint normal. Non. Pas complètement normal. L’air s’électrifie. L’élémentaire ne se dit même pas que ce phénomène étrange serait intéressant à étudier. Non, il se contente de garder la tête levée, sa main venant doucement se poser sur sa bouche inexistante. Etat de choc. Ses yeux fixent toujours le roi, l’horreur palpable malgré l’absence de visage pour exprimer ses émotions. Et la seule chose qui fleurit au milieu de ses pensées chamboulées est le titre de cette pièce humaine, entendue par hasard il y a… Quand ? Le temps ne semble plus exister. Ni l'espace. Toutes les choses rationelles se sont évanouies. Déchirure intersidérale. Perturbation mathématique. Ha oui. Le titre : « Le roi se meurt. »
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Lun 30 Sep - 1:42 black is white and colors turn to gray. Tu ne regrettes en général jamais quand tu décides qu'il est l'heure pour le Merry Prankster de faire un arrêt à la Capitale et de profiter d'une des nombreuses fêtes de Phoebus - ou juste de profiter de la capitale mais, au fond, la capitale en elle-même n'a pas grand chose d'autre qu'une multitude de Pulséens regroupés tous au même endroit. C'est trop commun la capitale et toi tu préfères les étendues un peu moins peuplées - mais tu ne peux pas dire non à une fête de ce cher roi quand le Merry Prankster vogue à proximité de Cassiopéïa.
Alors tu étais là au milieu de la foule face à Phoebus a écouter le roi avec cette habituelle fierté tapie au fond de toi parce que yeah, Phoebus est un roi génial. Parce qu'il est élémentaire évidement.
Et puis tout un coup c'était comme un dessin auquel on avait décidé d'enlever les couleurs. Comme si on avait voulu tout effacer mais que les contours étaient restés, plus nets que jamais pour révéler un blanc éclatant éblouissant et pourtant- si terne.
Et les couleurs sont revenues, comme si elles n'étaient jamais parties. Et pourtant le souvenir brûlant de cet univers si blanc te reste collé à la rétine - tu serres les poings. Il n'y a rien de plus beau que les couleurs. Pulsar ne peut pas perdre sa lumière même l'espace d'un instant.
Tu ne regardes pas le roi - tes yeux sont rivés au sol sol qui a retrouvé ses couleurs et tu le sais déjà ; il faut continuer de briller. Briller de ces lumières colorées de cette lumière pleine de couleur parce que la lumière n'est rien sans couleurs et sans lumière Pulsar-- ça ne doit plus jamais arriver. Et pour une fois, Capitaine
tu as peur. |
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Lun 30 Sep - 19:31 •••
et ils avaient été là ! et par bataillons, ont fuit la planète en haillons et ils étaient toujours là !
comme vermines vermeilles ou parasites parallèles paraphrase anaphase ; et, surtout, oh, surtout, avaient gagné !
vers d'autres lunes, ils s'en ont allés de leur venin, imbibés et paroxysme, proliférer pour surtout, briller
alors que dans les cages thoraciques, écrasées ; alors que dans les rétines abîmées ; alors que les couleurs arrachées au monde qui étriqué se désagrégeait aux formes qui tournent et aux hommes – toujours ;
mais ils étaient toujours là, humains sacro-saints de divinités ; de principes de société mais ils auraient du crier, oh, hurler !
ils auraient du chasser, tuer, exterminer mais ils se morfondaient dans l'agitation stérile du roi fébrile et il récitait, fierté
vivants vivants vivants hallelujah
mais en vérité ils n'avaient fait que tuer ils se morfondaient, coupables d'un assassinat groupé - hécatombe ! ils succombent
mais ils savait, daniel, l'orgueil d'une race qui encore une fois - était une menace
mais ils mentiraient, mentiraient comme au monde, qu'ils avaient dévoré ils s'apprêtaient, eux, à recommencer.
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Lun 30 Sep - 21:34
Jamais tes pas ne t'avaient conduits jusqu'au palais. Des convocations, des invitations, tu en avais surement reçus des milliers. Aucunes pourtant n'avait gagné ton attention. Tu n'avais que faire des belles paroles, des jolies fêtes et des paillettes de la capitale pulséenne. Tu avais une guerre à mener, toi.
Mais maintenant, tes yeux se perdent dans la grandeur du château, ta tête tourne et se retourne de tous côtés à l’affût du moindre détail qui pourrait t'échapper. Tu ne veux rien perdre de cet engorgement de couleurs qui semble,aller jusqu'à déteindre sur toi.
Et au milieu de tout ça, au milieu de la foule et des brouhahas. Le roi. Ce roi ridicule, ce roi minuscule. Tu sens ton coeur te serrer. Tu aimerais tant l'approcher, ne serait-ce qu'une seconde. Une seconde, oui. Ce serait bien suffisant pour lui dire tout ce qui pèse sur ton coeur gelé. Juste une seconde. Tu aimerais t'élancer.
Et soudain le blanc. Le blanc de Bifröst. L'impression d'être retournée en l'espace d'un rien dans la toundra de ton enfance. Un paysage blanc s'offre à ton regard. Immaculé de la moindre couleur. Tu ressentirais presque le froid au travers de ta fourrure. Tu ne comprends pas. Absolument pas ce qu'il se passe. Lorsque tout redevient comme avant.
Le roi essaye de reprendre son discours. Il semble perdu. Tout comme toi, Cyanide, tout comme la galaxie toute entière réunie en ce palais.
Et tu sens au fond de toi que quelque chose ne tourne pas rond au sein même de la folie de Pulsar.
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Mar 1 Oct - 20:10 this deadly burst of snow is burning my hands; Et il y avait cette ambiance unique cette chose si chaleureuse tu sais Athalée, ce genre de groupement joyeux bavard et tellement calme obéissant quand il le fallait, car sûrement impressionné, et ce respect mêlé d'admiration oh. Il y avait sûrement quelques révolutionnaires sûrement quelques mécontents, mais toi, Athalée, tu avais le cou bien redressé pour ne rien rater ; ne serait-ce qu'une seconde d'image serait déjà trop. Parce que quand même, on ne le voit pas tout les jours, Phoebus. Ton morceau de t-shirt "fan de Phoebus" fièrement mis sur ton dos, tu attendais impatiemment et enfin enfin il entra enfin en scène, fidèle à lui-même. Excellent, aurais-tu pu dire, parfait, même, comme toujours mais. mais. il y a eu ça. ce flash. cette explosion. Explosion. Ex plo si on. Comme si on craquait un doigt phalange par phalange pour faire durer le massacre le massacre le plaisir peut-être voir le monde autrement oh ça te dépasse Athalée et tu trouve ça laid laid ce blanc partout immonde pureté rendez-lui ses écailles luisantes et ses yeux verts, rendez-lui sa vision colorée et ce rose ce jaune ce vert ce bleu ce. ce. ce monde. Et tu ne comprends pas Athalée c'est une consternation d'enfant celle qui sera oubliée dès le lendemain mais ça t'inquiète quand même, et les mots de Phoebus, hésitants, n'arriveront pas à t'en tirer ; oubliée oubliée toute la réjouissance, ce qui règne maintenant, c'est ce silence de plomb lourd lourd lourd. Étouffant. |
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus Jeu 8 Mai - 11:18 [ x] Elle trainait les pieds, la catin de Nireves. Perdue au fond de la carapace de Severin, elle épiait les pulseens, cherchait en s’appuyant sur les épaules, tranchant l’air de ses dents félines. Les grognements plaintifs qui sortaient de sa gorge ne pouvaient dire qu’une chose : c’était maintenant.
Le roi les avait appelé. Elle avait répondu à l’appel.
Marchant et titubant sur les corps, elle s’était rapprochée de l’estrade comme on se rapproche de l’échafaud : avec pour souhait que ça soit rapide. Indolore, elle avait entendu la voix de Phoebus vibrer contre sa trachée, savourant le roi qui la sauverait de cet enfer. La première déchirure dans le ciel était le signe de son salut. Alors que tous regardaient le ciel se zébrer de couleur, elle mirait les visages, à la recherche d’un énième sourire identique au sien. La fin des temps était en route. Les perturbations, les brèches…tout cela n’avait pour but que de la remmener chez elle.
« Enfin. »
Elle poussa le pulséen à sa droite pour se relever un peu plus, ne faisant aucunement attention à l’etre par terre.
« Enfin, je vais rentrer chez moi ». Cambrée, lente, elle avançait entre les hommes, regardant le roi qui perdu dans ses pronostiques ne la voyait même pas. S’accrochant à la cornée de l’estrade, elle se lécha les lèvres, souriant à la carrure du si petit roi. Il la sauverait. Il la sauverait de ce corps qu’elle devait porter pour vivre. Il la sauverait de cette galaxie qui n’était pas la sienne. De cette planete qui n’avait rien à voir.
« Severin n’existera plus, Phoebus. » murmura-t-elle à l’intention de l’étoile, doutant qu’il l’ai entendu. « Severin n’existera plus et je serai enfin libre. »
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| Sujet: Re: ••• CHAPITRE II ㅡ distordus | | | |
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